Nous avons tous en mémoire les inondations de 1990 ou les divers petits tremblements de terre qui ont eu lieu ces derniers temps. Même si notre commune a été peu touchée par ces évènements, il est toutefois nécessaire et utile de connaître les consignes de sécurité et les conduites à adopter en cas de sinistre important pour éviter la panique et favoriser l’action des secours. Le Plan communal de sauvegarde a pour objectif de recenser les risques auxquels la population est susceptible d’être confrontée et des moyens possibles de s’en prémunir. Il détaille, selon chaque risque la conduite à adopter pour que chacun puisse réagir de façon efficace afin de limiter les conséquences sur la santé et sur les biens.
Le département du Territoire de Belfort est concerné par plusieurs risques majeurs :
La commune de Cravanche compte tenu de sa situation est essentiellement concernée par :
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Le risque sismique L’ensemble du territoire de Belfort se situe en zone S1b ce qui signifie que l’intensité maximale des séismes observable est de 5,5 sur l’échelle ouverte de Richter. |
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Quelles conduites adopter Les mesures préventives : Respect des normes parasismiques Pendant le séisme : Rester où l’on est A l’intérieur d’un bâtiment : – Ne pas tenter de sortir Dans la rue : – Se tenir à l’écart des bâtiments pour éviter la chute d’objets (cheminées, tuiles bris de verre…) En voiture : – Arrêter le véhicule loin des bâtiments ou de tout ce qui peut tomber Après la secousse – Écouter la radio pour connaître les consignes (France Bleue Belfort – 106.8) – Couper l’eau, le gaz et l’électricité |
Les aléas climatiques Les risques climatiques sont présents sous différentes formes : Précipitations, neige, verglas, orages, vents. |
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Niveau 1 : Pas de vigilance | ||
Niveau 2 : Être vigilant pour la pratique d’activités sensibles aux risques météorologique. Phénomènes habituels pour la région (orages, vent) | ||
Niveau 3 : Être très vigilant, phénomènes météorologiques très dangereux Se tenir informer des consignes émises par les pouvoirs publics |
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Niveau 4 : Une vigilance absolue s’impose : des phénomènes météorologiques dangereux d’intensité exceptionnelle sont prévus Se tenir informer régulièrement des consignes émises par les pouvoirs publics |
En cas de vents violents La conduite à adopter |
En vigilance orange Limiter ses déplacements
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En vigilance rouge Dans la mesure du possible : Rester chez soi |
En cas de fortes précipitations La conduite à adopter |
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En vigilance orange Se renseigner avant d’entreprendre un déplacement |
En vigilance rouge Se renseigner avant d’entreprendre un déplacement Rester chez soi |
En cas d’orage La conduite à adopter |
En vigilance orange A l’approche d’un orage, ranger ou fixer les objets sensibles aux effets du vent ou susceptibles d’être endommagés Ne pas s’abriter sous un arbre |
En vigilance rouge Les conditions de circulation peuvent devenir très rapidement dangereuses |
En cas de neige et verglas La conduite à adopter |
En vigilance orange Prudence en cas de déplacement Respecter les restrictions de circulation et de déviations mises en place |
En vigilance rouge Protéger ses canalisations contre le gel |
En cas de grand froid La conduite à adopter |
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Les mesures préventives : S’informer en consultant les bulletins météorologiques (carte de vigilance météo) Ne pas prévoir de sorties en montagne sans anticiper les conditions météo et sans équipements adaptés Avant tout séjour en altitude :
Pendant : En cas d’hypothermie avérée appeler le 15 qui vous indiquera la conduite à tenir Ce qu’il faut faire :
Alimenter la personne avec des boissons chaudes non brûlantes si la personne est consciente Ce qu’il ne faut pas faire :
Après : Suivi médical nécessaire de la fonction cardiaque et de la peau
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En cas canicule La conduite à adopter |
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Avant : S’informer en consultant les bulletins météorologiques (carte de vigilance météo) Limiter les exercices physiques, privilégier les endroits ombragés, boire de l’eau, éviter les boissons alcoolisées et trop sucrées Pendant Signes d’un coup de chaleur : les sensations de crampes, de faiblesse, de fièvre, d’épuisement Les symptômes avérés : nausées, maux de tête, agressivité, somnolence, soif intense, confusion, convulsions et pertes de connaissance Appel du 15 impératif Ce qu’il faut faire : Placer la personne dans un endroit froid, La faire boire, Enlever ses vêtements L’asperger d’eau fraîche ou lui mettre des linges humides Faire des courants d’air Ce qu’il ne faut jamais faire Baigner la personne dans une eau trop froide : risque de choc thermique Après Suivi médical nécessaire au niveau cardiaque et des fonctions cérébrales supérieures La réhydratation doit se faire sur avis médical pour éviter les troubles métaboliques dus à une trop forte consommation d’eau. Dispositions particulières prises par la mairie de Cravanche Dans le cadre du Plan d’Alerte Départemental, la Commune procède chaque année au recensement des habitants de Cravanche, âgés de plus de 65 ans et des personnes handicapées. Les personnes qui ont donné leur accord figurent sur un fichier, qui, en cas de déclenchement du «Plan d’Alerte», permettra une intervention privilégiée des services sanitaires et sociaux. Il vous est possible de demander, à tout moment de l’été, votre inscription sur ce fichier en téléphonant à la mairie au 03.84.26.07.10. La salle de réunion, située au 1er niveau de la Mairie (ancienne salle des élections), est équipée de climatiseurs. Durant les périodes estivales, elle est ouverte chaque mercredi après-midi et à chaque fois que l’alerte canicule est déclenchée, de 13h30 à 17h pour accueillir les Cravanchois et les Cravanchoises de plus de 55 ans (même s’ils ne sont pas membres du Club du Bois Joli) ainsi que les adhérents non Cravanchois du Club du Bois Joli. Des bouteilles d’eau fraîche sont à la disposition des personnes accueillies. L’accès à la salle peut être assuré par un transport automobile organisé grâce à des bénévoles
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Le Signal National d’Alerte |
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Le signal national d’alerte, émis sur tout ou partie du territoire national, constitue la mesure mise en œuvre par les autorités pour avertir la population d’une menace grave ou de l’existence d’un accident majeur ou d’une catastrophe. Il avertit la population de la nécessité de s’abriter immédiatement en un lieu protégé et de se porter à l’écoute de l’un des programmes nationaux de radiodiffusion sonore émis par la société nationale de programme de Radio France.
L’arrêté du 23 mars 2007 relatif aux caractéristiques techniques du signal national d’alerte est paru au Journal Officiel du 28 mars 2007. Désormais, ce signal consiste en trois cycles successifs d’une durée de 1 minute et 41 secondes chacune et séparés par un intervalle de 5 secondes, d’un son modulé en amplitude ou en fréquence. Le signal national de fin d’alerte comporte un cycle unique consistant en une seule période de fonctionnement d’une durée de 30 secondes. Les essais ont toujours lieu le premier mercredi de chaque mois sauf si ce dernier est un jour férié, l’essai a lieu, à titre exceptionnel, le mercredi suivant. |
Le transport de matières dangereuses |
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Sur route, les risques liés au transport de matières dangereuses sont présents dans tout le département mais plus particulièrement sur les grands axes routiers (A36, RN1019, RN 83) ainsi que sur les routes où sont installées les entreprises qui génèrent un flux de véhicules plus important.
Outre les accidents habituels de transports, l’accident de transports de matières dangereuses, peut combiner un effet primaire, immédiatement ressenti (incendie, explosion, déversement) et des effets secondaires (propagation aériennes de vapeurs toxiques, pollution des eaux ou des sols). La conduite à tenir en cas d’accident : Avant : Connaître le signal d’alerte et les consignes de confinement Savoir identifier un convoi de matières dangereuses : Les plaques et pictogrammes permettent l’identification de la matière transportée :
Pendant : Si vous êtes témoin : Donner l’alerte (sapeurs pompiers 18, Gendarmerie ,police 17) en précisant le lieu exact, la nature du moyen de transport, le nombre approximatif de victimes, le numéro du produit et le code danger, la nature du sinistre (feu, fuite, explosion) S’il y a des victimes, ne pas les déplacer, sauf en cas d’incendie Ne pas toucher le produit en cas de fuite Si un nuage toxique se dirige vers vous, fuir si possible selon un axe perpendiculaire au vent En cas de fuite de produit : Ne pas toucher ou entrer en contact avec le produit (en cas de contact se laver et si possible se changer) Quitter la zone de l’accident, rejoindre le bâtiment le plus proche et se confiner Obéir aux consignes des services de secours En cas d’alerte, quitter la zone rapidement et se mettre à l’abri dans un bâtiment. Éviter de s’enfermer dans sa voiture Écouter la radio (France Bleue Belfort (106.8) Après : Si vous êtes dans un lieu confiné, dès l’annonce de la fin d’alerte, aérez le local où vous vous trouvez |
Le risque industriel |
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Conduite à tenir: Avant : S’informer en mairie des risques encourus, des consignes de sauvegarde, du signal d’alerte et des plans particuliers d’intervention Organiser le groupe dont on est responsable et discuter des mesures à prendre en cas de catastrophe Prévoir les équipements minimums : radio avec piles, lampe de poche, eau potable, médicaments urgents, couverture et papiers personnels L’alerte Elle est donnée par les moyens locaux disponibles : sirène, France bleue Belfort (106.8) France Inter Pendant : Se confiner Allumer la radio Rejoindre immédiatement un local clos, un mouchoir sur la bouche et le nez. Pour se confiner, la meilleure protection est un local sans fenêtre, avec une arrivée d’eau permettant de se laver en cas d’irritation par un produit dégagé à la suite d’un accident. Fermer les portes et fenêtres, les calfeutrer ainsi que les aérations Arrêter les climatiseurs ou ventilations Réduire le chauffage S’éloigner des vitres Ne pas aller chercher ses enfants à l’école Ne pas téléphoner pour laisser les réseaux disponibles pour les sauveteurs Si vous êtes témoin : Donner l’alerte (sapeurs pompiers 18, Gendarmerie, police 17) en précisant le lieu exact, la nature du sinistre (feu, fuite, explosion), le nombre approximatif de victimes, Ne pas les déplacer sauf en cas d’incendie. Après : Écouter les consignes données à la radio par les autorités |
Le risque nucléaire |
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Le risque nucléaire est un évènement accidentel avec des risques d’irradiation ou de contamination des populations des biens et de l’environnement.
Le risque nucléaire majeur est la fusion du cœur du réacteur d’une centrale nucléaire. En raison de la proximité de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), le risque nucléaire est pris en compte dans le département. En cas d’accident majeur, les risques sont de deux ordres :
Il y a irradiation lorsqu’un objet ou un individu est soumis à des rayonnements émis par une source radioactive.
La contamination suppose un dépôt de substances radioactives sur les vêtements ou le corps d’un individu (poussières radioactives dans l’air respiré) ou dans le sol. Les conséquences pour l’individu sont fonction de la dose absorbée (durée d’exposition, proximité de la source…). Les mesures de protection En cas d’accident grave, certaines centrales sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère des éléments radioactifs et notamment de l’iode radioactif. Cet iode, inhalé ou ingéré expose la population à un risque accru de cancer de la thyroïde, en particulier pour les enfants. Lors d’un accident nucléaire, la prise unique d’un comprimé d’iode stable permet à la glande thyroïde d’être saturée par l’iode stable (présent dans l’eau et les aliments) et de limiter l’incorporation de l’iode radioactif, protégeant ainsi la glande thyroïde. Pour la distribution des comprimés 15 sites ont été choisis. La commune de Cravanche est rattachée à celui de Valdoie. Parallèlement à ces 15 sites de distribution, une distribution sera effectuée dans les établissements scolaires. La conduite à tenir Avant : Connaître les consignes Connaître le signal national d’alerte
Dès le signal d’alerte: Il faut :
Il ne faut pas :
Après l’alerte : Suivre les consignes des autorités |
Le risque bactériologique |
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Plan de vaccination collective contre la variole Les risques liés au terrorisme dont la menace d’attaques bactériologiques sont pris en compte dans le cadre d’un plan spécifique de vaccination collective mis en place en mai 2005 à la demande des ministres de l’intérieur et de la santé. Le dispositif adopté comprend plusieurs niveaux, qui correspondent à différents scenarii de réapparition du virus (localisation, ampleur de la contamination…). Dans l’éventualité la plus grave, c’est-à-dire le survenue d’un ou plusieurs cas de variole en France, la vaccination de l’ensemble de la population française pourra être mise en œuvre sur ordre du gouvernement. La population devra être vaccinée impérativement sur une période de 14 jours, cette vaccination sera effectuée pour le département du territoire de Belfort dans 10 unités de vaccination de base qui devront procéder à la vaccination de 1 000 personnes par jour. La commune de Cravanche est actuellement rattachée à l’unité de Giromagny |